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par Xavier Grosclaude, le mercredi 09 décembre 2009

En 2004, 67% des automobilistes français conjuguaient voiture et plaisir. Depuis, le baril de pétrole a approché les 150 dollars, la réglementation technique et routière est devenue plus exigeante et la pression environnementale s'est considérablement accrue. Du coup, la voiture ne fait plus rêver…


Ces dix dernières années, les prix de vente des voitures neuves et leurs coût d'utilisation ont progressé plus vite que l'inflation. De fait, pour 79% des personnes interrogées* cet automne en France, en Espagne, au Portugal, en Italie, au Royaume-Uni et en Allemagne, posséder une voiture est désormais une contrainte.

Dans les six pays précités les prix catalogue ont progressé en moyenne de 3,2% par an, entre 1998 et 2008, pour une inflation moyenne de 2.3%. Une hausse des prix qui n'est pas passée inaperçue puisque 64% des automobilistes européens déclarent spontanément que le prix de vente des automobiles neuves a augmenté plus vite que celui des autres biens et service (68 % pour la France).

Malheureusement pour les constructeurs automobiles, à cette hausse des prix s'ajoute également celle des coûts d'utilisation qui se sont littéralement envolés sur la même période. Ainsi, sur les dix dernières années, ils ont augmentées en moyenne de 4,6% par an soit une évolution deux fois plus forte que l'inflation sur la même période. Les automobilistes européens subissent donc à la fois une hausse continue des prix à l'achat des véhicules neufs et une hausse des coûts d'utilisation.

Dans ce contexte de hausses cumulées, le model dit « low-cost » est-il la solution miracle pour l'industrie automobile et les automobilistes ? On peut a priori le penser puisque la voiture low-cost bénéficie désormais d'une image suffisamment rassurante pour ne pas représenter un frein à l'achat. En effet, pour plus de 80% des personnes interrogées, elle est compatible avec les notions de « sécurité », de « fiabilité » et de « préservation de l'environnement ». Elle est simplement jugées moins performante en termes d'image, de standing, d'élégance et de design pour environ 40% des automobilistes.

Aujourd'hui, les européens envisagent dans 29% des cas d'acheter une voiture low-cost. Un chiffre significatif qui masque toutefois des réalités nationales contrastées. Le Portugal, le Royaume-Uni et l'Espagne figurent parmi les plus « pro low-cost » avec plus d'une intention d'achat sur trois. En France, 18 % des français se déclarent prêt à acheter une voiture low-cost contre seulement 5% en 2006.

Enfin, preuve s'il en est qu'il existe une réelle sensibilité des automobilistes européens au low-cost, alors qu'aucune voiture de marque chinoise ou indienne n‘est vraiment disponible sur le marché européen, prés de 60% des européens se montrent ouverts à l'idée d'acheter un tel véhicule.

D'une manière générale, face à l'envolée des prix d'achat et des couts d'utilisation, les automobilistes européens ont changés leurs comportements. Ils n'hésitent plus soit à acheter des voitures qui consomment moins de carburant (74%), soit à bien entretenir leur voiture pour la conserver le plus longtemps possible (57%), soit tout simplement à acheter la moins chère du marché ( 53%).

Par ailleurs, pour réduire les coûts d'utilisation de leur voiture, 56% des automobilistes européens déclarent ouvertement que la meilleure solution consiste encore à limiter ses déplacements. D'ailleurs, force est de constater que dans quasiment tous les pays européens, la distance moyenne parcourue chaque année par un automobiliste ne cesse de décroitre. Dans le cas de la France, on dépasse à peine 12 000 kms par an contre plus de 15 000 kms dans les années 90.

Raisonnable dans son utilisation, l'automobiliste européen l'est aussi dans sa consommation de voitures neuves. En effet, parmi les personnes ayant l'intention d'acheter une voiture neuve l'année prochaine, 70 % d'entre elles déclarent ne pas vouloir y consacrer un budget supérieur à 12000 euros. Ce phénomène est particulièrement marqué au Royaume-Uni (77%), au Portugal (77%) et en Italie (81%).

Aussi, à la lumière de ces chiffres, faut-il être surpris si les marques proposant les tarifs les plus bas ont vu leurs parts de marchés progresser significativement aussi bien dans les pays émergents que dans les pays matures.


xavier.grosclaude-Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

* Chronique rédigée sur la base de l'étude intitulée « Automobile :la low-cost attitude » réalisée par l'Observatoire Cetelem de l'Automobile auprès de 3600 personnes interrogées en France, en Espagne, au Portugal, en Italie, au Royaume-Uni et en Allemagne.





Xavier Grosclaude est diplômé en sciences politiques et en droit communautaire. Membre de plusieurs think tanks français, il combine une double expérience des affaires européennes en France et au Royaume-Uni.  

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