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par Jane DAVIDSON, le jeudi 26 novembre 2009

Jane DAVIDSON, Ministre de l'environnement, du développement durable et du logement de l'Assemblée nationale du pays de Galles, co-préside le réseau des gouvernements régionaux pour le développement durable (nrg4SD), organisation qui les représente au niveau mondial dans le domaine du développement durable. En décembre, nrg4SD organisera un événement parallèle au sommet de Copenhague.

Enrico Mayflower l'a interrogée pour le compte de la lettre de la Conférence des Régions Périphériques Maritimes d'Europe (CRPM).


Enrico Mayrhofer : Mme Davidson, que représente Copenhague pour vous ? Cette conférence est-elle seulement un espoir ?

Jane Davidson : Pour moi, Copenhague doit traiter de la mise en œuvre des mesures. J'attache beaucoup d'importance à ce que tous les niveaux de gouvernance soient reconnus à ce sommet. Les gouvernements nationaux doivent discuter de leurs décisions avec les régions et les autorités locales ; sinon, quel que soit le contenu de l'accord que les États signeront, il risque de ne pas être mis en œuvre par leurs régions et leurs autorités locales. J'estime donc vital qu'un accord mondial sur le changement climatique reconnaisse aussi le rôle de tous les niveaux de gouvernance.

Comme le pays de Galles était un membre fondateur de nrg4SD en 2002, le développement durable constitue pour nous une obligation juridique. En outre, au début de la révolution industrielle, il y a deux cents ans, notre petit pays a produit la majeure partie du charbon britannique : il avait une industrie sidérurgique et fabriquait des briques. Nous avons donc émis de grandes quantités de gaz carbonique par rapport à notre population. Par conséquent, nous essayons maintenant d'être à la pointe de la révolution verte. Nous voulons être sûrs que tout ce que fait notre gouvernement aboutira à des résultats plus durables et nous conduira à n'utiliser que les ressources de la planète que nous avons, pas des trois dont nous croyons disposer ! « Un seul pays de Galles, une seule planète », telle est donc notre devise…

EM : Vous avez déclaré à plusieurs reprises que « les régions doivent faire entendre distinctement leur voix à Copenhague ». Comment peuvent-elles le faire ?

JD : Le meilleur moyen pour les régions de bien faire entendre leur voix est que tous les réseaux de régions s'expriment d'une seule voix !

À Copenhague, il nous faut mettre en avant le rôle des régions et démontrer qu'elles sont souvent en avance par rapport aux gouvernements nationaux en termes d'innovation, qu'il s'agisse de technologies ou d'engagements politiques. Les régions mesurent parfaitement l'étendue du problème et nous savons que de 50 % à 80 % des solutions pour combattre le changement climatique sont entre nos mains.

EM : Vous avez récemment rencontré M. Dimas, Commissaire en charge de l'environnement à la Commission européenne. Quel message lui avez-vous transmis et qu'avez-vous retenu de cet entretien ?

JD : M. Dimas avait écrit sur son blogue qu'il aimait vraiment beaucoup l'utilisation que faisait le pays de Galles de l'empreinte écologique comme un des indicateurs du développement durable. Son commentaire nous a plu, car nous croyons en effet que cette empreinte écologique mesure de façon adéquate notre consommation, en particulier pour le logement, l'énergie, l'alimentation, les transports et les déchets. Nous devons chercher à réduire notre empreinte par des actions politiques dans tous ces secteurs et je pense que cette approche serait utile dans tout pays qui souhaite faire du développement durable une priorité. C'est aussi un moyen d'engager chaque citoyen à réduire sa propre consommation.

EM : The Independent a parlé du pays de Galles comme de la partie la plus verte du Royaume-Uni. Pensez-vous qu'il mérite ce qualificatif ?

JD : Je suis très contente parce que ce journal m'a classée troisième parmi les cent plus grands défenseurs de l'environnement du Royaume-Uni ! Je ne crois pas le mériter… Je pense seulement que je me fais entendre en ce moment et que c'est pour cela qu'ils m'ont remarquée !

Mais c'est une grande récompense de voir qu'un journal qui travaille sur l'ensemble du Royaume-Uni et possède de solides références en termes d'environnement a perçu ce que nous sommes en train de faire au pays de Galles et a jugé cette action importante. J'espère que les gens comprendront ainsi à quel point nous sommes engagés.



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