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Luxembourg, membre de l'Union Européenne depuis 1957.
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Slovénie, membre de l'Union Européenne depuis 2004
par Patrick Martin-Genier, le jeudi 31 mars 2011

Les jours passent et la situation en Libye semble devenir de plus en plus confuse. Tantôt les forces rebelles au colonel Kadhafi avancent et prennent un bastion, sitôt après les forces loyales au colonel Kadhafi le reprennent.


Ces mouvements tous aussi meurtriers les uns que les autres interviennent au moment même où la communauté internationale semble de plus divisée quant à la suite des opérations.


La communauté internationale divisée


La ligne de fracture consiste à savoir si précisément les Etats doivent respecter la lettre ou l'esprit de la résolution 1973 des nations Unies. Celle-ci a clairement limité le mandat accordé aux forces d'intervention, à savoir une zone d'exclusion aérienne en intervenant pour éviter que les avions du régime ne bombardent les rebelles. Dès le début des opérations cependant, il était très clair que l'objectif à terme était le départ du colonel Kadhafi et la mise en place d'un régime démocratique.

Si le départ du dictateur est encore d'actualité, en revanche, tous ne sont pas d'accord pour aller plus loin, à savoir fournir des armes aux insurgés...

Ceux qui plaident cette position sont ceux qui se prévalent de ce que, dans ladite résolution, il est écrit qu'il s'agit avant tout de protéger les populations civiles. Certes, l'objectif est louable mais faute d'en avoir déterminer les modalités, la suite des opérations risque d'être compliquée.


Faire un choix


Comment protéger les populations civiles lorsque les forces loyales au colonel Kadhafi sont au cœur d'une agglomération. Les risques de frappes civiles sont grandes et il ne faudrait pas que la coalition et l'OTAN soient taxées, comme les Américains en Afghanistan, d'avoir frappé trop lourdement des innocents.

Il est certain qu'aujourd'hui le choix est clair : si rien n'est fait pour aider les insurgés, le colonel Kadhafi a de fortes chances d'emporter cette guerre civile. Il pourrait même en tirer un avantage stratégique.

Mais pour cela, il faudrait à la fois continuer les frappes, armer les insurgés, voire intervenir militairement, ce qui est pour le coup résolument interdit par la résolution.

La France et la Grande-Bretagne, seront-elles tentées d'aller plus loin que ce qu'autorise la résolution ? Il convient d'être prudent.

Il est certain en tout cas, alors même que le président de la République entamait en début de semaine une visite en Asie en passant par la Chine, que ce pays a fait savoir qu'aller plus loin ne serait pas conforme à la résolution 1973.

Par ailleurs, dans un contexte budgétaire extrêmement contraint, le coût de la guerre va vite devenir très lourd voire insupportable pour les finances publiques au moment même où les Etats ont décidé de mettre en place une cure d'austérité sans précédent.

Bref, l'heure des choix a sonné. Qu'il aille dans un sens ou dans l'autre, le seul risque qu'il ne faut pas courir est celui de l'enlisement, lequel pourrait en outre avoir susciter des remous sur la scène politique intérieure déjà bien mouvementée…






Patrick Martin Genier est maître de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris, spécialiste des questions européennes

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